Souvent montrés du doigt pour leur consommation en eau, les bassins privés souffrent d’une mauvaise réputation due en partie à une image d’Épinal qui n’est pourtant plus d’actualité. La preuve en chiffres.
Une piscine de moins en moins gourmande en eau
Les piscines privées sont-elles vraiment gourmandes en eau ? La question est légitime au regard de la situation climatique actuelle. Déjà, en été 2022, les bassins individuels avaient été fustigés, puisque considérés comme une source de consommation « inutile » d’eau. Toutefois, depuis 25 ans, cette même consommation d’eau a diminué de 45 %. Une baisse de presque de moitié due à l’usage de la technologie qui permet d’entretenir son eau de manière bien plus optimisée – on vous rappelle qu’il est inutile de vider complètement sa piscine – mais aussi à des dimensions de bassins bien moindres qu’il y a quelques années ! Et les tendances 2023 continuent de prouver la popularité des petites piscines qui, non seulement, s’insèrent dans des jardins de ville plutôt étroits mais permettent donc de moins consommer d’eau.
Une consommation en eau somme toute relative pour la piscine - Crédit : FPP
Mais en chiffres, combien d’eau consomme réellement une piscine ?
Dans les faits, une piscine de 8x4 m consomme annuellement 15 m3 d'eau. À titre de comparaison, un robinet qui fuit goutte à goutte perd 35 m3 d'eau par an, quand une famille constituée de 4 personnes consomme, elle, 150 m3 d'eau sur 12 mois. En outre, les 3 millions de piscines individuelles que dénombre la France ne pèse qu’à hauteur de 0,15 % de la consommation en eau globale du pays. Conscient de l’importance des enjeux écologiques, le secteur de la piscine, emmené par la Fédération des Professionnels de la Piscine et du Spa (FPP) a mis en place un label Propiscines® ainsi qu'une charte très rigoureuse qui incitent les professionnels labellisés à informer les propriétaires de piscines privées à optimiser la consommation de leur espace de baignade en ne gaspillant pas l’eau de leur piscine. Comment ? En privilégiant, par exemple, l’hivernage actif pour faciliter la remise en route de la piscine au retour des beaux jours, en équipant son bassin d’une protection – couverture, volet ou abri – pour limiter l’évaporation de l’eau et en choisissant un système de filtration efficace.
Source : FPP