Saviez-vous que vous pouviez installer une piscine sans payer de taxes foncières ou d’habitation par la suite ?
Les impôts sur les piscines, ce n’est pas systématique
Si les métiers de la piscine recrutent, c’est que le secteur est en pleine expansion. On voit, en effet, depuis quelques années une augmentation des commandes de bassins. Pour autant, avant d’initier le projet d’installation d’un espace de baignade, il s’agit de bien se renseigner sur les coûts de construction, d’entretien et, on l’oublie parfois, d’imposition. Une imposition qui comprend une taxe d’aménagement à payer une fois, puis les taxes foncières et d’habitation. Mais bonne nouvelle pour les futurs propriétaires de piscines, si le Service Public stipule que les piscines constituent « un élément d’agrément bâti formant une dépendance qui doit être prise en compte pour l’établissement de la Taxe d’Habitation et de la Taxe Foncière » il souligne, en revanche, que sur les bassins pouvant être déplacés sans être démolis, cette fiscalité ne s’applique pas. Dans les faits, cela regroupe essentiellement les piscines hors sol en bois ou tubulaires qui peuvent se transporter sans mal.
Une piscine en bois signée Procopi BWTgroup
Une exonération possible pour les piscines imposables
Toutefois, si votre piscine est enterrée ou semi-enterrée, une imposition est mise en place qui va dépendre des dimensions de votre bassin. Le Service Public considérant cette addition comme une augmentation de la valeur locative de votre bien. Une valeur locative qui sert de base au calcul de la taxe foncière et de la taxe d’habitation. Pour autant, sachez que si vous déclarez votre bassin dans les 90 jours suivant la fin des travaux, vous pourrez profiter d’une exonération de taxe foncière de deux ans ! Et attention pour qui s’aventurerait à ne pas déclarer sa piscine, la Direction générale des Finances publiques a mis en place une action nommée Foncier Innovant qui a recours à l’intelligence artificielle pour comparer des images aériennes aux déclarations foncières !