Les nettoyeurs automatiques de piscine sont classés selon trois familles qui équivalent à trois systèmes de fonctionnement.
Ainsi distingue-t-on les têtes de balai automatiques, les robots hydrauliques avec surpresseur et les robots électriques entièrement autonomes.
En fonction de chaque piscine, mais aussi de chaque consommateur et du budget dont vous disposez, chacun devrait trouver un nettoyeur de piscine qui convienne et qui lui donne pleine satisfaction.
Pour vous aider à faire votre choix, découvrez les trois familles distinctes de nettoyeurs automatiques : les têtes de balai automatiques, les robots hydrauliques avec surpresseur et les robots électriques entièrement autonomes.
Les têtes de balai automatiques
Ce sont les nettoyeurs raccordés à un tuyau flottant qu’il faut emmancher dans la prise balai aspirante. Ici, le tuyau est en fait composé de plusieurs sections mesurant entre 1 m et 1,50 m, emboîtées les unes dans les autres pour disposer de la longueur nécessaire. Cela permet ainsi de limiter les phénomènes d’entortillements et d’éviter des pertes de charge inutiles.
C’est le type de nettoyeurs le moins cher du marché. Les nettoyeurs à têtes de balai automatiques conviennent idéalement à un premier investissement, si vous disposez d’un budget serré et/ou d’un bassin de faibles dimensions.
Encore faut-il que la filtration soit suffisamment puissante pour répondre aux minimas requis (à savoir une pompe de 3/4 cv, sinon de 1 cv) car, si ces têtes de balai sont automatiques, elles sont mues hydrauliquement grâce à la puissance d’aspiration de la pompe de filtration.
L’avantage de ce système est de proposer des appareils de conception simple, sans électronique, donc à un prix de vente modeste comparativement aux autres systèmes.
Les inconvénients sont de différents ordres. L’astreinte de la préparation peut rebuter plus d’un consommateur. Lorsqu’un tel appareil est en fonctionnement, il est obligatoirement dépendant, solidaire de la filtration, de sorte qu’il n’y a pas de possibilité de le programmer pour qu’il œuvre dans une plage horaire moindre que celle dévolue à la filtration. D’où la nécessité d’extraire l’appareil de l’eau une fois son travail de nettoyage de la piscine terminé.
Sachez que le laisser actif en permanence n’est pas une bonne solution, car tant qu’il sera branché, l’écrémage du plan d’eau sera inopérant, vu que, pour mémoire, la vanne skimmer est fermée.
Modèle hybride
Utilise l'énergie hydraulique de la pompe pour alimenter une dynamo qui génère un courant électrique.
Hybrid RS2 (Maytronics)
Les robots hydrauliques avec surpresseur
Ce sont les appareils de nettoyage fonctionnant à l’aide d’une pompe annexe, en l’occurrence un surpresseur — ou booster —, qu’il faut raccorder hydrauliquement et électriquement sur le circuit filtration, dans le local technique.
Le travail du surpresseur est de récupérer de l’eau propre fournie en sortie de filtration, pour immédiatement la réinjecter sous pression dans la prise balai. Comme le surpresseur ne doit pas tourner à vide, il doit obligatoirement être alimenté en eau, obligeant à un fonctionnement conjoint avec la filtration.
À noter que l’on trouve différents types de surpresseurs, et les différences notoires sont :
- la compatibilité ou non avec une eau salée
- un fonctionnement plus ou moins silencieux, selon qu’il s’agit d’un modèle monocellulaire ou multicellulaire
- des débits différents en fonction des puissances développées, allant de 3/4 de cv à 1,5 cv.
Les robots électriques
La dernière famille de robots englobe ceux qui sont entièrement autonomes, du fait de leur alimentation sur le réseau électrique. Leur énergie n’est donc pas hydraulique. D’ailleurs, ils œuvrent donc sans contraintes vis-à-vis de la filtration, active ou non, contrairement aux deux autres procédés.
Des robots passe-partout
Avec certains modèles qui disposent de chenilles situées sur les deux flancs et à la forme de carénage particulière, ces robots électriques font penser à de véritables petits chars d’assaut. Ils avalent les pentes, grimpent aux murs, nettoient la ligne d’eau, sans pour autant s’échapper des piscines lorsqu’elles ont une plage immergée.
Selon leur complexité, certains robots évoluent dans la piscine selon un, deux, trois ou quatre cycles programmables. Cette fonctionnalité vous permet d’adapter le travail à fournir en fonction du degré de saleté du bassin. Concernant les déplacements du robot, il est possible, sur certains modèles, d’interférer sur le mode aléatoire en utilisant notamment une commande à distance, soit sous la forme d’un boîtier de pilotage installé sur le chariot du robot, soit avec une télécommande spécifique, ou encore via une application à télécharger sur son smartphone.
Un service entretien et réparations aux petits soins
Dans le cadre de la garantie, il vous appartient de retourner l’appareil chez le fabricant ou le grossiste qui vous l’a fourni. Hors garantie, sachez tout d’abord que ces robots peuvent être partiellement pris en charge par vos soins, notamment lorsqu’il s’agit de remplacer des pièces d’usure mécanique, telles que les courroies crantées qui servent au moteur à entrainer les chenilles ; les mousses, brosses, ou picots en PVC ou silicone, situés à l’avant et à l’arrière des appareils. Leur remplacement n’est pas conditionné par un retour obligatoire chez le fabricant ou le fournisseur. Même le moteur, dont l’intervention de remplacement est plus délicate, ne relève pas à notre sens d’une compétence extraordinaire, sinon qu’il faut être minutieux et bien suivre les étapes indiquées.
Cela étant, ceux qui ne souhaitent pas assumer ces travaux d’entretien, ni même de réparation, peuvent alors faire appel à des prestataires de service spécialisés dans ce domaine, sachant qu’il s’agit parfois du service diagnostic de l’industriel (exemple : Maytronics).
